Une centralisation poussée et l’unicité dans la gestion de la trésorerie de l’État.

En voilà une raison de plus de dénoncer l’existence du Fonds Souverain Malagasy, l’État n’est plus à une contradiction près...

Et si le fameux « comité de trésorerie » sera truffé et squatté par les membres de la bande organisée qui capture l’État actuellement ?

Sachant que récemment, le même Conseil de sinistres a pris le décision par voie de décret de s’octroyer le pouvoir de faire passer des marchés publics par voie de gré à gré compte tenu des priorités dans la gestion des affaires de l’État, telles les sommets de la COI ou du SADC...

On annonce que cette mesure de centralisation fait partie des conditionnalites pour le déblocage des tranches des appuis budgétaires du FMI, il est curieux de constater en l’état l’absence de l’obligation de transparence des opérations ainsi que l’accompagnement de mesures visant à maîtriser la lourdeur administrative dans l’opérationnalisation de la nouvelle pratique de gestion...

Bref, cette mesure de centralisation sera un boulevard ouvert à la pratique usuelle d’un Calife adepte du financement des loisirs et diversions à quelques jours de la fête nationale...