Un titre ou une responsabilité qui ne vaut rien dans la situation du pays, au contraire, pour un pays dont plus de 70 % de son budget d’investissement dépendent d’emprunt extérieur, et qui n’arrive plus à combler son déficit budgétaire en l’absence de concours financier du FMI, diriger une organisation sous-continentale ne peut que générer des conséquences sur les finances publiques déjà en proie à des difficultés majeures...

Mais l’essentiel, ce n’est pas du tout la prise de responsabilité en soi, mais dans les opportunités personnelles offertes par la position occupée...

Un boulevard tout trouvé pour le blanchiment des biens mal acquis en diversifiant les terrains d’accueil des investissements opérés en utilisant des sociétés écran et holding venant des paradis fiscaux, sous la supervision du leader africain dirigeant le quatrième pays le plus pauvre de la planète...