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Jipo
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Un tour d’horizon détaillé du contexte ainsi qu’une initiative louable de proposition de solution face à un problème suscitant une situation de crise au niveau national, merci à Diapason.
Seulement voilà, à aucun moment, l’article ne mentionne la conception Malagasy de ce qu’est « la souveraineté nationale », et la conséquence qui en découle sur la notion de « raharaham-bahoaka » ou service d’utilité publique.
Et le vahoaka ou le peuple Malagasy, face à des problèmes ayant trait à la vie en société, a l’habitude essentiel de s’adresser à l’État mais jamais au secteur privé, encore moins à des intérêts étrangers.
C’est une conception naturelle difficilement acceptable pour une personne habituée à la culture économique et concept de compétitivité propres à des visions capitalistiques de l’entrepreneuriat.
Soyons en assuré que même dans le prochain millénaire, le peuple Malagasy ne sera jamais favorable à l’ultralibéralisme dans l’économie politique de la grande île.
C’est pour cette raison essentielle que je préconise toujours à celui où celle qui a la prétention de vouloir diriger ce pays, de faire préalablement l’effort nécessaire et utile de bien connaître et apprendre l’âme et l’esprit Malagasy, son concept de l’autorité et du pouvoir, ses grilles d’analyse du progrès, sa vision de l’avenir, et surtout, et surtout, ce qui est perçu comme une trahison, un déni culturel, un affront à la justice sociale, une désacralisation de la terre ancestrale.
Bref, c’est le progrès même qui a induit dans la pensée collective de considérer l’énergie comme faisant partie des « biens communs »...