On a dit que les enquêtes et investigations continuent...et le Calife venait de diriger et tracer une orientation de la suite à donner à travers sa vérité, la seule vérité qui s’impose, l’unique vérité sur l’affaire pour la conclusion à formuler.

Une affaire de règlement de compte familial en faisant usage de plantes toxiques pour l’empoisonnement à Ambohimalaza...

Cas de botulisme à partir de la consommation de mortadelle à Ambositra...

Et rien, rien du tout, pour les cas de Mahajanga et de Toliara...

Le chef de l’État est aussi le président du Conseil Supérieur de la Magistrature, est-ce en faisant valoir cette responsabilité qui lui a donné l’autorité de révéler au public la vérité sur une affaire criminelle ?

L’échantillon de contenu stomacal envoyé pour analyse avait été prélevé sur une personne qui n’avait pas assisté à l’événement mais ayant consommé du « donuts » apportés par une proche...et les souris à qui on avait fait ingérés des donuts étaient morts subitement... d’où la conclusion implacable du rejet de l’hypothèse de cas de botulisme...

Une « Mamarabe » ou sorcière à l’origine des sources pour l’empoisonnement...

La version officielle en somme, la vérité selon l’État à travers son chef suprême...

Et à aucun moment, on avait jamais abordé le cas des 30 personnes disparues en mer depuis le 16 juin et restées introuvables jusqu’à maintenant...ni pour les ravages causés par le paludisme à Ikongo

L’impérieuse nécessité d’une vraie et réelle décentralisation du pouvoir et de la prise de décision ainsi que la déconcentration des moyens de l’État se fait sentir avec acuité eu égard au traitement donné par l’État fortement centralisé de ces cas...