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Politique

Assemblée Générale de l’ONU

Andry Rajoelina empêché une deuxième fois d’accéder à la tribune

samedi 26 septembre 2009 |  10662 visites  | 130 commentaires  | Patrick A.

Il était près de 18 heures à New York (une heure du matin à Antananarivo) lorsque le président de l’Assemblée Générale de l’ONU, le lybien Ali Triki, annonçait la prise de parole d’Andry Rajoelina, Président de la transition de Madagascar.

Avant l’entrée effective de Andry Rajoelina, la République Démocratique du Congo, représentée par son Ministre des Affaires Étrangères Alexis Thambwe Mwamba, obtenait cependant la parole pour soulever un point d’ordre.

Au nom de la SADC, il s’opposait à la prise de parole des représentants de Madagascar, et rappelait à l’Assemblée Générale que Madagascar avait été suspendu de la SADC et que cet organisme ainsi que l’OUA avaient refusé de reconnaître les autorités en place. La SADC s’opposait dont à la prise de parole devant l’assemblée générale des représentants de Madagascar présents. Le représentant congolais précisait que les membres de la SADC quitteraient la salle si la parole était donnée à M. Andry Rajoelina, et qu’elle invitait les autres pays qui considéraient que les autorités malgaches actuelles sont issues d’un coup d’État à en faire de même.

En réponse, Ali Triki faisait part que la SADC l’avait saisi la veille de cette position, et qu’il avait alors été conduit à en discuter à plusieurs reprises avec Andry Rajoelina. Cependant Madagascar avait reçu une invitation en bonne et dûe forme, et le conseiller juridique de l’ONU lui avait fait part de son avis selon lequel, dans l’attente d’une réunion de la commission d’accréditation, Madagascar devait être autorisé à prendre la parole. M. Triki, en donnant la parole à Andry Rajoelina, se mettait donc en conformité à cet avis.

Le représentant congolais reprit à nouveau la parole pour demander et obtenir un vote de l’Assemblée Générale.

La complexité de la motion soumise au vote entraîna cependant une grande confusion. Malgré de nombreuses explications, avant et après le vote qui eut pourtant lieu à deux reprises, plusieurs voix s’élevèrent pour dire qu’elles ne comprenaient pas sur quoi on votait exactement. On compta une majorité de non participations au vote, 23 voix d’un côté, 4 voix de l’autre. Le conseiller juridique fut appellé pour s’exprimer, mais ne put être joint.

Après plusieurs minutes de flottement, M. Triki se rallia à la position congolaise selon laquelle la majorité avait exprimé un refus de voir Andry Rajoelina parler.

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