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Environnement

Tentative d’exportation de bois de rose à Antalaha

Montage ? et par qui ? selon Emmanuel Rakotovahiny

jeudi 21 février 2013 |  4297 visites  | 70 commentaires  | Bill

Le Dr Emmanuel Rakotovahiny qui représente le ministre de l’Environnement par intérim à Antsahavola est perplexe en apprenant qu’il y eut ce dimanche 17 février 2013 flagrant délit d’exportation de bois de rose à Antalaha et que la mission d’interception a été conduite par la DST. À son avis, il n’y a qu’un seul et même propriétaire des lots de bois de rose appréhendés ce dimanche 17 février 2013 et ceux appréhendés le 2 octobre 2012 ; de nombreux indices le lui font croire. Le 2 octobre 2012, raconte-t-il, trois (3) éléments du DST avaient été sur les lieux lors de l’interpellation du convoi illicite de bois de rose. Interrogés par les membres du Comité de pilotage du bois de rose à propos de leur présence suspecte à côté de convoi illicite, ces derniers auraient répondu qu’il faut se référer à la direction de la DST ; ce qui a été fait mais aucune réponse n’a été fournie à ce jour par la DST selon ce représentant d’Omer Beriziky. Cette fois encore, c’est la DST qui « découvre ».

Emmanuel Rakotovahiny relève des coïncidences ou concurrences étranges, dont cette intrusion de la DST dans le bois de rose au moment où les bailleurs de fonds accordent leur confiance au Comité de pilotage du bois de rose.

Retour sur le « scoop »

Une radio privée de la capitale annonce ce matin du lundi 18 février 2013, un scoop – « un convoi de près d’une trentaine de véhicules chargés de rondins de bois de rose ont été interceptés près d’Antalaha par les éléments de la Direction de la Sécurité du Territoire (DST) dépêchés depuis Antananarivo, alors même que des boutres les attendaient non loin du rivage pour les transborder sur un navire au large pour une destination encore inconnue ». Le reporter de cette radio privée a insisté sur l’inertie ou la nonchalance pour ne pas dire l’indifférence des autorités locales qui n’auraient apporté leur appui aux éléments de cette mission de la DST que tardivement. La même source a laissé entendre une certaine complicité des autorités ou des habitants d’Antalaha qui auraient pu s’interroger sur la présumée présence de nombreux véhicules ou de convois dans les parages. Dans la foulée, la Présidence de la Transition diffuse pour rappel la quantité de stocks de bois de rose et de bois d’ébène saisis l’année 2011 comme pour faire le point de la situation ou pour faire constater l’échec des opérations conduites contre les trafics de bois de rose.

Aussitôt les boulets rouges sont décochés contre le Premier ministre, Omer Beriziky, chef de l’Administration qui plus est, qui assure l’intérim des fonctions de ministre de l’Environnement. Nombre de radio et de titre de médias l’ont vilipendé et soupçonné indirectement comme étant sinon le commanditaire du moins le protecteur des trafiquants de bois de rose.

Sachant d’où viennent les « projectiles », le Premier ministre a réagi publiquement contre de telles accusations gratuites et a regretté que les informations détenues par la DST n’aient pas été partagées à temps aux autres institutions gouvernementales, notamment au général, chef de la Force mixte installée localement. Omer Beriziky a condamné cette poursuite des trafics de bois de rose. Il fait remarquer que ces actes interviennent au moment où le Comité de pilotage et la Banque mondiale sont en train de finaliser les procédures pour atteindre le stock zéro en matière de bois de rose et de bois précieux ; en d’autres termes pour vendre ces stocks de bois précieux qui figurent désormais dans la liste CITES.

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