N’empêche, n’empêche, Isambilo. C’est pendant le règne de ce sa.lopard que la corruption a connu des sommets titanesques chez nous. La corruption a toujours existé, mais jamais elle n’a été un tel fléau pour la société malgache, pour le pays. C’est simple, dans toutes les Administrations, du planton jusqu’en haut de la hiérarchie, chacun demandait son bout de gras. Et au fond, aujourd’hui, rien n’a changé, la corruption est entrée dans les mœurs.
1975 n’a pas été le seul fait de l’autre abruti ? C’est quand même lui qui en fut le ver, papillonné par la gauche et l’extrême gauche. Le MFM et l’AKFM pensaient le manipuler, ce sont eux, au final, qui ont été le dindon de l’histoire. Manandafy et Andriamanjato, ont retourné leur veste et se mirent à comploter contre un régime dont ils furent pourtant des barons.
A choisir, à choisir, moi qui ai connu l’avant et l’après, je préfère la vie des années 60-70. Mon père, ce vieux nationaliste, à la fin de sa vie devenue minable par la faute de la révolution socialiste, pensait comme moi...