Rajoelina avait vite compris que la Jirama était un état dans l’état avec une position hégémonique qui ne permettait aucune réforme de ce nom, au regard des avantages informels de ses employés..
Connaissant le personnage, son renoncement était un signe d’allégeance pour sa « tranquillité »à un système que lui-même a instauré, partout, ailleurs, dans le pays..
Sauf, qu’en laissant les choses s’aggraver, jusqu’à un point de non-retour, le boomerang lui ait revenu en pleine figure, et, de manière, plutôt, inattendue, pour lui, en devenant son véritable talon d’Achille !
Aujourd’hui, le coup de karcher montre ses limites et le vrai visage d’une société qui veut du changement, mais, uniquement pour les autres, et, surtout, pour ceux qui sont, socialement et économiquement, au-dessus d’eux !..
Difficile dans un contexte, corporatiste, aussi, fermé, délicat, d’imaginer de voir une quelconque réforme pointer le bout de son nez, car des décennies de petites combines en tous genres ne peuvent avoir raison, d’un coup de baguette magique, d’une nouvelle gestion, moins parasitée !..